Revivez la conférence ‘Where does the rain go ?’

Les débordements d’égouts et les inondations ne sont pas un problème qu’à Bruxelles, d’autres villes sont confrontées à ces problématiques. C’est pourquoi, le 6 mars 2023, nous avons invité des intervenants de Londres, Copenhague, Paris et Bruxelles à présenter leurs plans de gestion des eaux pluviales urbaines lors de notre conférence. Nous avons la chance d’être entourés de villes avec des plans ambitieux, des investissements importants et des objectifs spécifiques tels que la baignade dans leurs rivières, la résilience climatique et la santé de leurs citoyens. Le thème et les intervenants ont suscité beaucoup d’attention. Nombreux furent ceux qui ont manifesté leur intérêt en venant remplir la salle de conférence. Voyez par vous-mêmes les présentations ci-dessous.

Londres - Le Super Sewer

Samantha Freelove est Legacy & Sustainability Manager chez Thames Tideway Tunnel, l’entreprise chargée de la construction du Super Sewer à Londres. La ville construit actuellement un tunnel de grande envergure sous la ville afin d’arrêter les débordements d’eaux usées dans la Tamise d’ici 2025. Le tunnel pourra contenir un volume de 1,6 million de m3 d’eau lors de grosses pluies afin de réduire de 95 % le volume des débordements d’eaux usées. Aujourd’hui, Londres déverse le volume annuel astronomique de 110 millions de m3 d’eau polluée dans la Tamise. En 2025, ce volume sera réduit à 5 millions de m3 par an. Cet énorme projet, d’un coût de 5 milliards d’euros, permettra de préserver l’environnement naturel de la pollution et de protéger la santé des citoyens qui utilisent la rivière pour leurs loisirs.

Copenhague - Cloudburst Management Plan

 » Cela a été difficile, mais cela a été fait « . C’est en ces termes que Lykke Leonardsen, Head Director Resilient and Sustainable City Solutions à la ville de Copenhague, décrit le développement du Cloudburst Management Plan. Ce projet, rondement mené, a été possible grâce à la participation de différents acteurs ainsi que des citoyens. Il s’agit d’un plan ambitieux de 1,6 milliard d’euros pour la gestion des eaux de pluie urbaines, qui fut lancé après une énorme inondation de la ville en 2011. 350 projets différents dans toute la ville protégeront la ville contre les inondations à venir. De nombreux parcs deviendront des parcs pluviaux, des rues deviendront des rues pluviales et, enfin, des tunnels conduiront l’eau sous le centre-ville jusqu’au port. L’aspect le plus intéressant de ce plan est que Copenhague en profite pour créer de nouveaux espaces publics de qualité pour les citoyens, en plus des zones vertes supplémentaires. L’exécution du plan est en cours et durera entre 20 et 30 ans.

Copenhague - Cloudburst Management Plan

 » Cela a été difficile, mais cela a été fait « . C’est en ces termes que Lykke Leonardsen, Head Director Resilient and Sustainable City Solutions à la ville de Copenhague, décrit le développement du Cloudburst Management Plan. Ce projet, rondement mené, a été possible grâce à la participation de différents acteurs ainsi que des citoyens. Il s’agit d’un plan ambitieux de 1,6 milliard d’euros pour la gestion des eaux de pluie urbaines, qui fut lancé après une énorme inondation de la ville en 2011. 350 projets différents dans toute la ville protégeront la ville contre les inondations à venir. De nombreux parcs deviendront des parcs pluviaux, des rues deviendront des rues pluviales et, enfin, des tunnels conduiront l’eau sous le centre-ville jusqu’au port. L’aspect le plus intéressant de ce plan est que Copenhague en profite pour créer de nouveaux espaces publics de qualité pour les citoyens, en plus des zones vertes supplémentaires. L’exécution du plan est en cours et durera entre 20 et 30 ans.

Paris - Nager dans la Seine d’ici 2024

Lorsque Jacques Chirac était président, il a promis qu’à la fin de son mandat, la Seine serait praticable à la nage. Il n’a manifestement pas pu tenir sa promesse. Cependant, Anita Ravlic, de la ville de Paris, explique comment la ville fera de cette promesse une réalité d’ici à 2024. Aujourd’hui, 2 millions de m3 d’eaux usées polluées s’écoulent chaque année dans le fleuve par le biais des déversoirs d’orage. Pour réduire ce volume à zéro, la ville a élaboré un plan dont le coût s’élève à 1,2 milliard d’euros. Ce plan prévoit notamment la construction d’un bassin d’orage sous la Place Marie Curie. Celui-ci, d’un volume de 50 000 m3, sera alors l’ultime bassin d’orage créé à Paris. En 2024, plusieurs disciplines olympiques de natation seront organisées dans la rivière. En 2025, la natation dans la rivière devrait être accessible à tous. Cela vient, par ailleurs, s’ajouter à l’infrastructure de natation déjà existante dans le bassin de la Villette.

Bruxelles - Bruxelles Environnement, Vivaqua et Hydria

Michael Antoine de Bruxelles Environnement, Olivier Pireyn de Vivaqua et Boud Verbeiren d’Hydria tirent les traits du paysage de l’eau à Bruxelles. Ils expliquent comment ils adapteront les infrastructures des déversoirs existantes. Ils nous exposent également les différentes études qu’ils mènent actuellement afin de potentiellement utiliser le bassin d’orage de Belliard d’une manière dynamique. L’idée étant de réduire les débordements d’eaux usées. Les questions posées par le public ont révélé un point faible des plans bruxellois : il n’y a pas d’objectif calculé pour un moment précis afin de réduire les 10 millions m3 d’eaux usées déversés chaque année dans la Senne et le canal. Alors que les autres villes ont des plans ambitieux à court terme, Bruxelles envisage le problème à beaucoup plus long terme, étape par étape.

Bruxelles - Bruxelles Environnement, Vivaqua et Hydria

Michael Antoine de Bruxelles Environnement, Olivier Pireyn de Vivaqua et Boud Verbeiren d’Hydria tirent les traits du paysage de l’eau à Bruxelles. Ils expliquent comment ils adapteront les infrastructures des déversoirs existantes. Ils nous exposent également les différentes études qu’ils mènent actuellement afin de potentiellement utiliser le bassin d’orage de Belliard d’une manière dynamique. L’idée étant de réduire les débordements d’eaux usées afin d’améliorer la qualité de l’eau des cours d’eau à Bruxelles. Les questions posées par le public ont révélé un point faible des plans bruxellois : il n’y a pas d’objectif calculé pour un moment précis afin de réduire les 10 millions m3 d’eaux usées déversés chaque année dans la Senne et le canal. Alors que les autres villes ont des plans ambitieux à court terme, Bruxelles envisage le problème à plus long terme, étape par étape.

La conférence en images